Dans le cadre d’une alimentation végétarienne, concilier culture de produits biologiques et valeurs végétariennes n’est pas toujours évident. Voici un peu d’aide pour vous en sortir facilement.
Le problème des fertilisants
Et oui bio ne veut pas forcément dire que cela soit en accord également, avec les principes du végétarisme ! Bien que l’agriculture bio respecte l’environnement, elle préconise souvent l’utilisation de fertilisants qui sont soit d’origine animale, soit pénalisants pour le monde animal. C’est pourquoi évitez d’utiliser :
– de la tourbe (les tourbières de Grande-Bretagne sont fragiles. Leur disparition aurait un fort impact sur la vie sauvage) ;
– du sang séché ou encore de la farine de poisson, qui certes permettent d’enrichir votre sol en azote mais ne sont pas conforme au végétarisme ;
– etc.
Préférez à cela les fertilisants à base d’algues qui sont tout aussi efficaces ou encore mieux : faites votre propre compost !
Le problème des mauvaises herbes
Il vous suffit de biner régulièrement entre les rangs de vos légumes pour éviter que les mauvaises herbes ne s’enracinent. Vous pouvez aussi poser un paillis de film polyéthylène noir, de papier journal, ou encore de feuilles mortes.
Le problème des parasites
Faites venir dans votre jardin les prédateurs naturels de ces insectes parasites ! Coccinelles, grenouilles, oiseaux ou encore hérissons, sont un excellent moyen pour les neutraliser de façon naturelle ! Pour lutter contre les limaces sans risque d’empoisonner vos animaux familiers, mettez des barrières physiques autour des plantes sensibles. Cendre, gravier anguleux, etc. sont une solution puisque les limaces n’aiment pas les surfaces irritantes.
Astuce pour faire son compost
Pour que votre alimentation bio soit en accord avec vos valeurs végétariennes, nous vous conseillons de faire votre propre compost. Pour cela achetez un composteur ou fabriquez-le. Mettez pour commencer un peu de terre au fond de votre composteur. Cela permet d’introduire les organismes qui démarreront la fermentation.
Ajoutez ensuite des couches de déchets d’épluchages, des feuilles mortes ou tout autre déchet organique. Pensez à couper en petits morceaux vos déchets durs, comme les trognons de choux ou les peaux de bananes.
Dernier conseil : un compost est prêt à l’emploi lorsqu’il est mûr. C’est-à-dire qu’il faut qu’il soit devenu d’une couleur noire, qu’il est une consistance terreuse mais aussi une odeur agréable !
